ATCHAMP-130316-02

Les champs, c’est la clef
Auto-développement local, pour une gestion globale

Projet de recherche, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec la Métro, avec l’appui du laboratoire des métiers de l’histoire de l’architecture, édifices-villes-territoires.

Programme :
Sur le territoire des deux rives de la Romanche, le Y Grenoblois peut-être pensé comme une armature écologique. Nous y envisageons le projet d’architecture comme question au territoire, afin d’évaluer les enjeux et les choix des collectivités locales. Le but est de comprendre les racines de la crise environnementale au delà de la production du capitalisme et du consumérisme propre des occidentaux.

Résumer du projet :
La porte d’entrée du territoire passe par la lecture d’éléments de différentes natures : les franges vertes, l’eau, l’agriculture, l’établissement humain. Ces éléments fonctionnent individuellement mais en complémentarité, sous la forme abstraite d’un engrenage.

Sur le Y, l’organisation urbaine s’établit sous la forme de quartiers en couronne s’articulant dans une circonférence de 800m et où les mobilités douces peuvent être développées. La dimension agricole est une spécificité territoriale, pourtant, localisée en périphérie, c’est un potentiel qui dort. Dans l’idée d’un développement proche soutenable, il apparaît important d’intégrer l’agriculture comme élément interne des couronnes urbaines.

Si en 2050, le fragment Sud Grenoblois est un exemple d’alternative à la complète société industrielle, l’enjeu consiste à mettre en place un processus d’autogouvernement qui s’oppose aux formes centralisatrices de globalisation. Cela passe par la création d’un univers pluriel de sociétés locales, capables de se rattacher les unes aux autres en réseau, de façon non hiérarchiques, et d’affirmer la diversité de leur style de développement.

Un des objectifs est d’établir un processus axé sur le développement local, auto-soutenable, qui s’appuie sur les ressources et les identités locales pour revaloriser le territoire. La prise en main des espaces de vie par les habitants constitue le projet politique.

Quand à la stratégie, elle passe par le repositionnement de l’agriculture, comme un secteur stratégique central, diversifié et intégré, principal producteur de bien public.

L’analyse du fonctionnement des communes et la compréhension des systèmes est un des leviers d’action. En tirant les points faibles et forts des espaces sur lesquels nous travaillons, nous agissons comme des acuponcteurs, en réinjectant et réactivant de petites actions locales, non systématiques, qui viennent combler les manques et activer des ambitions plus globales. Ces petites graines de dynamiques font écho, créés des échanges de bons procédés, et se multiplient ailleurs.

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